Celui qui accrochait des trucs sur les murs…

Puisque désormais tout le monde est au courant que The Mandalorian est la meilleure série Star Wars dans cette partie de l’univers, si on causait sérieusement non pas de la série mais de ce qui tourne autour, et notamment d’une de mes nombreuses obsessions, accrocher des trucs sur les murs, la plupart du temps sous forme de posters et autres affiches en tout genre. (J’accroche aussi des tableaux de figurines Lego, mais ça c’est une autre histoire !)

Pour un début en douceur, une petite plongée du côté du collectif Poster Posse, en mission officielle Disney+, pour faire un peu plus de buzz autour de la série (comme s’il en fallait !) On a convoqué ici quelques unes des pointures du collectif mais également des petits nouveaux pour une série d’affiches plus cools les unes que les autres. Je vous laisse juge dans la petit galerie ci-dessous de la qualité des productions du P.P.

Pour continuer, un passage chez Doaly, dont j’aime bien le style, qui poste depuis maintenant 4 semaines un poster en rapport avec l’épisode du Mandalorian, qui reprend les codes et surtout intègre les éléments importants de l’épisode. (D’ailleurs, petit rappel, les bandes originales sont postées de la même manière, une par semaine et franchement c’est plutôt cool de l’écouter après avoir regardé l’épisode).

Pour la route, encore quelques interprétations glanées au hasard des rebonds de comptes en comptes sur les différents réseaux sociaux, qui me parlent soit par leurs styles, soit par leurs facultés à reprendre les codes de la série…

Enfin, et c’est peut-être celui qui me plait le plus, voilà une interprétation de Sam Gilbey qui illustre totalement l’impression western des premiers épisodes et qui bien sûr parlera aux plus vieux… euh expérimentés d’entre nous. La filiation est tellement évidente en plus, et graphiquement, là on ne peut pas faire mieux dans la démarche artistique :

The Good the Bad and the … Mandalorian Sam Gilbey

Mais dis donc toi, au passage, tu aurais pas l’impression d’avoir oublié un truc… tu vois pas… 90 cm, vert, grandes oreilles, 50 ans… mais si, tu sais la chose la plus mignonne de l’univers, qui défonce même la plus ‘cute’ des licornes et autres chats poilus qui font des bisous à un chien. Non ? tu vois pas ? allez, un indice juste là.

Concept art pour Kid Green partagé par Jon Favreau

Jon Favreau est d’ailleurs revenu il y a 15 jours sur l’absence au rayon peluche (comprendre ici merchandising autour de lui) de ce qui émeut la planète geek depuis la fin de l’épisode 1 : bébé Yoda (ou le bien nommé Kid Green chez nos amis d’outre-atlantique, car pour l’instant on en sait pas plus sur qui il est, ou plutôt ce qu’il est). On sait maintenant qu’il a insisté pour qu’il y ait un black-out total autour de lui et de son apparition en fin de l’épisode 1. Niveau poster, affiche, je n’ai pas réellement trouvé de choses impressionantes sur bébé Yoda, souvent associé au Mandalorian plutôt que tout seul. Par contre, mais ce n’est pas le lieu ni le sujet, la bestiole explose les compteurs à coups de GIF et autres captures d’écran après chaque épisode. L’épisode 4 nous donne un nouveau GIF pour passer en mode #popcorn et on atteint le summum avec le détournement de la scène d’introduction de ce même épisode où certains rivalisent d’inventivité pour utiliser ces 40 secondes déjà assez drôles sans les rajouts des internautes. Je vous renvoie sur cette page chez NERDIST, un site qu’il est bien au passage, pour vous faire un petite idée de l’étendue des dégâts provoqués par Kid Green !

Et pour terminer, j’ai menti juste ci-dessus, enfin un peu à propos de trucs à accrocher au mur en rapport avec Kid Green : Skottie Young a gribouillé ces 2 petits dessins qui me font bien rire et que j’aimerais bien voir sous verre un jour (chez moi de préférence).

Sur ce, je retourne regarder des mêmes de Kid Green dans le Razor Crest et rechercher sur Internet le poster ultime du Mandalorian pour mettre sur un mur.

Celui qui reprenait espoir dans la Force…

Au vu du battage médiatique fait pour l’ouverture de Disney +, j’imagine que tout le monde désormais sait que la souris est dans la place et entend bien tailler des croupières au vilain Netflix et autres services de streaming.

Logo Disney Plus
La souris s’est pas foulé pour le logo

Il est vrai qu’à la vue du catalogue dont dispose Disney (ses propres productions, les studios Pixar, Marvel, la Fox et une autre petite licence de rien du tout nommée Star Wars), on pouvait penser que son arrivée allait bouleverser la hiérarchie sur le marché de la vidéo à la demande. Et même si le jour de son lancement, de nombreux problèmes de connexion ont été enregistrés, la souris annonce un joli 10 millions d’abonnés en une semaine, plutôt encourageant mais rajoutons que les nouveaux d’abonnés disposent d’une semaine gratuite. Il faudra un peu attendre avant de voir si la firme américaine réussit son pari de devenir le leader du streaming.

Mais bon, globalement si vous lisez cet article, ce n’est pas pour discuter du devenir du streaming et son impact sur la couche d’ozone (je suis sûr qu’il y a un lien, mais si cherchez bien), mais pour savoir pourquoi votre serviteur, qui depuis l’épisode 7, a perdu toute foi dans la licence et se console en regardant en boucle la trilogie originale en version VHS non remastérisée, en soupirant chaque fois qu’il trouve un élément ou une scène reprise dans les nouveaux opus de la saga, pourquoi aujourd’hui ce même serviteur retrouve le chemin du bonheur et de la félicité. (Rien que ça, n’ayons pas peur des mots !)

Tout cela tient en 2 mots : THE MANDALORIAN !

The mandalorian logo
Là, par contre le graphiste, on sent qu’il ne rigole pas !

Par où commencer ? Pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir pu voir les 2 premiers épisodes ou qui sont tout simplement passés à côté de l’annonce de la série, prenez 1 minute 44 secondes de votre temps pour regarder le trailer suivant :

Voilà, vous pouvez donc maintenant reprendre une activité normale ou alors faire comme moi, c’est-à-dire le regarder à nouveau tout en prononçant des onomatopées comme « wow », « cool », « ohhh », « nan !?! ». Car cette bande-annonce n’est qu’un avant-goût de ce qui vous attends en regardant cette première série dite « live-action » sur l’univers Star Wars. Pas de spoiler, je le jure dans ce qui va suivre mais revenons un moment sur mon jugement très positif et enthousiaste sur la série. (Bon pas de spoiler mais comme j’ai vu, au moment où je rédige cette chronique, déjà 2 épisodes, je peux en profiter pour étayer mes propos sur ce que nous réserve la série). Mais promis, je ne dévoile rien…

Mandalorien en vadrouille...

Tout, des communiqués officiels et des différentes bandes-annonces annonçait du sable, des droïdes, des Stormtroopers et on est pas déçu. Même si le rachat par Disney de Lucasfilm et les changements dans les différentes histoires ‘officielles’ de Star Wars ont pu choquer certains fans, là au moins, on sait que l’on va manger en long en large et en travers du Star Wars classique : Tu veux des scènes comme sur Tatoïne, bingo, tu veux des scènes digne de la Cantina, et bien le premier épisode pourrait s’intituler : c’est l’histoire d’un Mandalorien qui rentre dans un bar ^^ ! Des vaisseaux ? Il y en a (même si je regrette ce bon Slave One de ce bon vieux Bobba Fett) et j’attends d’ailleurs avec impatience la sortie en Lego du Razor Crest pour l’ajouter à ma petite collection. Alors oui, on est loin de la démesure d’un déploiement de destroyers impériaux mais il n’en reste pas moins que les moyens de transport utilisés renvoient des clins d’œil appuyés à la trilogie (vous avez dit Landspeeder ?)

C’est l’histoire d’un mandalorian qui rentre dans un bar…

En parlant de clins d’oeil, Jon Favreau (Au cas où, Happy Hogan dans Iron Man, that’s the man) à la fois producteur et réalisateur, a franchement dû se marrer en pensant à tous les easter eggs posés un peu partout dans chaque épisode… Spéciale dédicace quand au premier plan, on voit tourner sur une broche un alien bien connu du Retour du Jedi. On a bien compris qu’ici on est dans la Fan Zone et que placer tous ces petits clins d’oeil fait parti du business. Et ce n’est pas pour me déplaire.

Sympa la déco devant la Cantina…

Un autre argument qui fait pencher la balance du bon côté (comprendre ici pas de storytelling à la con suite aux épisodes 7 et 8), le Mandalorien se déroule 3 ans après les évènements du Retour du Jedi, en pleine recomposition politique suite à la chute de Palpatine et de l’Empire. Placer cette histoire dans les marches de l’ex-empire permet à Favreau quelques libertés et ainsi placer son histoire dans la continuité de la saga originale tout en rajoutant ce qu’on fait de mieux aujourd’hui dans l’art et la manière de construire des séries destinées à la télévision.

Et parce qu’une série SW ne serait pas vraiment complète sans une bande-son, et même si John Williams ne reprend pas du service cette fois-ci, les compositions inspirées de Ludwig Göransson (Black Panther et Creed à son actif entre autres) entrainent les oreilles vers d’autres univers que ceux auxquels l’on pourrait s’attendre sur une production SW. Les bandes-son sont disponibles sur la plupart des plateformes d’écoute en ligne.

Vivement vendredi prochain pour un épisode 3 qui tiendra je l’espère autant la route que les 2 premiers et confirmera tout le bien que je pense de cette série, avant bien sûr de voir confirmer une saison 2 pour l’année prochaine bien entendu !

Laisse pas trainer ton vaisseau sinon…

Et allez je craque… dans l’épisode 2 y a aussi un magnifique SANDCRAWLER !!! The Jawas are in da place ! UTINI !!