New York, New York (Partie 2).

Après avoir réservé un appartement, un vol, changé un peu d’argent, il est temps d’aborder la partie voyage à proprement parlé. Suite aux péripéties des billets d’avion, le départ de Genève restait problématique au niveau de la voiture. En effet, prendre le train pour Genève de Lyon est hors de prix et très long

Donc choix de la voiture mais quid du parking pendant 10 jours 🙁 Heureusement il y a toujours quelqu’un dans le monde qui trouve des idées pour faire de l’argent et j’ai trouvé une société à 5 km de l’aéroport qui se propose de venir chercher la voiture à l’aéroport, la garder en sécurité pendant le séjour et la ramener en temps et en heure pour le retour. Prix parking aéroport 250€/10 jours, prix société Easy-Park 115€/10 jours. Y a pas photo 🙂 Et en plus, super service, bonne communication. Bref je recommande. Et en plus, ils viennent d’ouvrir à côté de Saint-Exupéry.

Abordons maintenant le vif du sujet, le vol et surtout l’avant-vol ! J’avoue avoir été un peu négligent sur cette partie car pour moi, prendre un avion c’est arriver, passer poser ses bagages, dire bonjour à un monsieur avec ton passeport et hop in ZE PLANE ! Et ben que dalle ! Du coup un seul conseil, il faut bien au moins 2 heures d’avance pour assurer le truc car :
1 – Tu dois avoir ta carte d’embarquement ! Et même si tu l’as imprimée avant, faut quand même aller la montrer parce que ! Bon là, British Airways, ils assurent grave, mais avec Easy Jet c’est pas la même (à voir mon petit billet sur notre séjour en Angleterre !)
2 – Tes bagages faut les enregistrer, faut les peser, faut les étiqueter. Bon là encore, BA assure bien de ce côté là.
3 – Et là c’est le drame : la DOUANE, ou plutôt devrais-je dire, les différents moments où on pense que tu es un terroriste et qu’il faut qu’on te fouille, scanne, re-fouille, regarde ton sac, etc. Bien entendu, si tu as pas pensé à regarder les consignes pour les liquides, t’as gagné le droit de tout balancer dans une poubelle :). A Genève, 1 heure de queue incluant 2 fouilles et 2 tapis roulants puis le passage carte d’embarquement/passeport devant le douanier suspicieux qui monte le sourcil quand ta dernière passe sous la barrière et se barre dans le couloir post-douane !
4 – Une fois passé, reste à trouver ta porte d’embarquement (qui bien entendu est toujours très loin et au 3ème niveau alors que toi tu est au rez-de-chaussée.) Et tout cela bien sûr au pas de course parce qu’il ne te reste plus que 10 mn avant que ton vol ne décolle.
BREF, le conseil sur ce coup là, 2 heures en avance c’est le bien.

Escale à London pour changer de vol sans encombre, le flegme britannique est passé par là, il gère les passages entre les différentes zones d’embarquement à coup de bus qui tournent H24, il y a des gentils agents partout qui te renseignent et un WiFi de taré si tu acceptes de leur filer un nom et une adresse mail pour qu’ils t’envoient de la pub. Et des dizaines de bornes pour recharger les portables (jamais vu autant à un même endroit). Au passage, British Airways assure vraiment à tout point de vue. C’est clair, précis, y a pas de moments où tu te dis qu’ils sont à l’économie. Direction Virgin Atlantic maintenant pour voler vers l’Oncle Sam.

Ici aussi, chouette accueil du personnel au sol, kit pour les enfants (coloriage, masque, chaussettes et pleins de gadgets pour les occuper. Presse nationale et internationale pour les grands, pas de soucis sauf le nouveau passage à la douane parce que là on rigole pas tu vas aux States. Passage à la fouille et au détecteur de métal grandeur nature genre scanner corporel dans les films de SF. Et forcément ça prend du temps. 1 heure plus tard, ouf, porte d’embarquement et IN ZE PLANE cette fois ! Next stop : NYC.

En vol, pas de gros soucis, les gros avions c’est moins remuant qu’un A320 et de toute façon, entre le fait qu’on te nourrit (mal) toutes les 2 heures environ et les films que tu n’as pas vu depuis 10 ans ou le dernier blockbuster à la mode, le vol se passe sans encombre sauf si ton écran dysfonctionne comme celui de mon voisin et qu’il passe son temps à se plaindre. Un Ipad, c’est bien surtout chargé et avec tes séries à toi ! Seul gros point noir, le bruit de la ventilation et si, comme moi, les oreilles sont un point faible, penser à prendre des boules Quiès peut améliorer le confort sommaire de ta place.

En résumé : 2 heures avant ton embarquement tu viendras ! Les règles des bagages cabine tu liras ! Avec le douanier de l’humour point tu ne feras ! Une adresse bidon pour chopper le WiFi gratuit dans l’aéroport tu prépareras (avec un moyen de la consulter car le code arrive dessus !) Tes outils technologiques chargés à bloc tu auras (avec une batterie pour recharger of course) ! Et si la bouffe en vol c’est pas ton fort, quelques friandises tu amèneras.

Et 7 heures après, JFK t’ouvre les bras (To be continued…)

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